Les autres, ces chiennes.

Aujourd'hui, en cours de droit, je flane sur la toile. Je tombe sur ton blog. Un article daté de la dernière fois que je t'ai vu. Je le parcours et au fil des lignes mes extrémités se glacent, mon corps se met à trembler et je me sens partir dans un trou noir de souvenirs que je préfèrerais encore oublier. Tu y parles encore de cette fille, comme quoi elle te traine dans la boue, et, plus elle te crache à la gueule son mépris, plus tu l'aimes. Tu parles des autres filles, je pense que j'en fait partie. Ces "chiennes" comme tu les définis que tu baiserais devant elle pour lui prouver ton amour. Et là, je me rend compte que ma connerie à dépassé des sommets. Je suis donc une "chienne" pour toi? Cette chienne qui t'as donné un an de sa vie. Un an à pleurer pour que tu l'aimes. Qui s'est fait traiter comme de la merde et qui malgré tout est encore là pour toi. L'amour rend con et pour longtemps.

Comme un goût de sang dans ma bouche commence à apparaitre. J'ai envie de sortir et de partir loin en courant, de m'isoler de vous tous, cons que vous ètes. Mes yeux sont humides et pourtant personne ne le remarque. C'est une bonne chose au moins personne ne me fait chier sur ce qui m'arrive. Je me ronge les ongles, je fais craquer mes doigts. Une envie de meurtre remonte comme de la bile prète à sortir de ma bouche. Le mien. La boule de moisis que j'accumule commence à grossir et à me dévorer de l'intérieur. J'ai envie de vomir à la gueule de tout ceux qui ont croisés mon chemin et qui m'ont écorchés en passant près de moi. Toi qui a profité de mon innocence et qui me l'a enlevée. Et toi à qui j'ai tout donné sans rien recevoir et qui me jette tout à la gueule aujourd'hui. Ou encore toi qui a été si cruel avec moi et qui a pleuré à mes pieds quand j'ai décidé de partir car s'en était assez. Vous tous je vous hais.